Contenu de l'article

Titre Massim mortuary rituals revisited
Auteur John Liep
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro no 124, 2007 Hertz Revisité (1907-2007)
Rubrique / Thématique
Dossier Hertz revisité (1907-2007) : Objets et changements dans les rituels funéraires
Page 97-103
Résumé Alors que la région est célèbre pour la kula, les rites et échanges funéraires sont en fait la principale dimension culturelle des Massim – l'archipel juste à l'est de la Nouvelle-Guinée. Frederick Damon note que l'exhumation et l'enterrement secondaire, le thème central chez Robert Hertz, faisaient partie des rites mortuaires des Massim, mais furent interdits par le gouvernement colonial et par les missions chrétiennes, et ont disparu depuis longtemps. Les festivités mortuaires demeurent néanmoins essentielles dans les sociétés des Massim. Mon article étudie les autres aspects des rites mortuaires qui continuent d'en faire une préoccupation d'importance dans la région ; et j'examine les échanges mortuaires de nourriture, d'objets de valeur indigènes et, de plus en plus, de marchandises et d'argent. J'insiste sur le fait que les échanges mortuaires font partie de cycles d'alliances matrimoniales qui s'étendent sur trois générations au moins et sont des moments de confrontation dans les pratiques de constitution de relations sociales et dans l'économie politique des sociétés locales. Ils demeurent donc importants dans ce secteur.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais While this region is famous for the kula, mortuary rituals and exchanges are in fact the prime cultural focus of the Massim – the archipelagos just east of New Guinea. Frederick Damon notes that exhumation and secondary burial, the theme central to Robert Hertz, were part of Massim mortuary rites, but were prohibited by the colonial government and Christian missions and have long disappeared. Yet mortuary feasting remains vital in Massim societies. My article examines what other aspects of mortuary rituals still make them a main concern in the region; and discusses mortuary exchanges of food, indigenous valuables and, increasingly, commodities and money. I will emphasize that mortuary exchanges are part of cycles of marriage alliances that span at least three generations and are moments of showdown in the practice of forming social relations and the internal political economy of local societies. Therefore, they remain so important in the area.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://jso.revues.org/802