Contenu de l'article

Titre Le Fidjien fou avec le singe et autres histoires à propos d'une petite île près de Port Moresby (Papouasie Nouvelle-Guinée)
Auteur Michael Goddard
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro no 125, 2007 Spécial ESfO Marseille – 2005
Rubrique / Thématique
Dossier 6e conférence de l'ESfO à Marseille (juillet 2005)
Page 237-247
Résumé Pendant les premières années de l'administration coloniale, les Britanniques et, plus tard, les Australiens, avaient pour politique de ne pas enlever de terres aux habitants de la Papouasie Nouvelle-Guinée sans leur accord. Par exemple, dans la région où se trouve actuellement la capitale, Port Moresby, ils négocièrent avec les propriétaires fonciers locaux, les Motu-Koita, l'achat de terres et s'assurèrent également que certaines terres étaient « à l'abandon et inoccupées » et qu'ils pouvaient donc se les approprier sans paiement. Comprise dans cette dernière catégorie, il y avait l'île de Daugo, un affleurement corallien au large du port de Port Moresby, que les Britanniques acquirent en 1889. Dans les années 1960, après la création d'un Land Titles Commission (Commission pour les droits fonciers), plusieurs groupes locaux revendiquèrent chacun la propriété coutumière de cette île autrefois « à l'abandon et inoccupée ». Après une longue bataille judiciaire, il fut jugé que les habitants de Tatana, une petite île dans la baie, en étaient les propriétaires. Les tactiques des demandeurs et les critères d'évaluation appliqués par les tribunaux fournissent un aperçu des changements dans la légitimation de revendications foncières sous la rubrique de la coutume.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In the early years of colonial rule the British, and later the Australians, adhered to a policy that they would not take land from Papua New Guineans against their will. For example, in the area where the capital city, Port Moresby, now stands, they negotiated with the local landholders, the Motu-Koita, to buy land, and also ascertained that some land was «waste and vacant» and could therefore be appropriated without payment. Included in the latter category was Daugo Island, a coral outcrop outside Port Moresby's harbour, which the British acquired in 1889. In the 1960s, after a Land Titles Commission was established, a number of local groups made competing claims to customary ownership of the formerly «waste and vacant» Daugo Island. After a long legal battle, the people of Tatana, a small island in the harbour, were judged the owners. The tactics of the claimants and the assessment criteria applied by the courts afford insights into changing legitimations of land claims under the rubric of custom.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://jso.revues.org/959