Titre | La révision toponymique (et cartographique) en Nouvelle-Calédonie (1983-1993) | |
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Auteur | Jean Chatelier | |
Revue | Journal de la Société des Océanistes | |
Numéro | no 125, 2007 Spécial ESfO Marseille – 2005 | |
Rubrique / Thématique | Articles hors dossier (Nouvelle-Calédonie) |
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Page | 295-310 | |
Résumé |
Avec l'accord de Nouméa de 1998, impliquant la restauration des noms kanak, la toponymie vernaculaire occupe régulièrement la scène médiatique depuis les premières actions de la province Nord à partir de 2002. Il paraît donc intéressant de voir d'abord, et succinctement, comment ce sujet a été traité depuis les premières cartes officielles jusqu'à nos jours, puis de s'attarder un peu plus sur la révision toponymique menée par le Service topographique de la Nouvelle-Calédonie entre 1983 et 1993, ce en même temps que la révision de la carte IGNde base à l'échelle du 1 : 50 000. Il sera aidé en cela par la Commission nationale de toponymie de l'IGNet l'université Paris III, ex Institut national des langues et civilisations orientales. Cette Action, ou plutôt cette expérience originale et sans précédent, dont on soulignera les principaux traits, a révélé un patrimoine particulièrement riche et abondant, encore aujourd'hui. Si celui-ci est menacé par l'évolution en cours et l'occidentalisation, sa sauvegarde sur le long terme et sa valorisation au travers de la documentation moderne, tant au niveau local que national, voire international, dépendront pour une grande part, de la continuité des actions avec la révision de 1983-1993, de la recherche d'une certaine simplification des écritures au travers d'une normalisation et enfin du respect de procédures d'officialisation. Les compétences en la matière, locales et nationales, n'ont jamais été aussi nombreuses ; il conviendrait donc de les rassembler sur cet objectif. C'est le défi qu'il nous faudra, tous ensemble, relever aujourd'hui. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Since the Noumea agreements in 1998, the revival of Kanak names and of the vernacular toponymy has often been in the light of the media, especially since 2002, when the northern province took the first steps to promote that policy. It is thus of some interest to analyse how this question has been treated, from the first official maps until now, and then to analyse the revision brought to the New Caledonian toponymy by the Topographic Services between 1983 and 1993, at the same time as the IGN revised its maps at scale 1:50 000. To do so, the New Caledonian Topographic Services were helped by the IGN National Committee for toponymy, by the University Paris III formerly the National Institute of Oriental Languages and Civilisations. This unprecedented and original experiment has revealed a particularly abundant and rich heritage, which has survived till now, but which is threatened by ongoing evolution and westernization. Thus, its long-term preservation and promotion at local, national and even international levels, through modern techniques of documentation will mostly depend on how the policy carried out between 1983-1993 is continued, as well as on the quest for a simplified and unified writing system and on the respect of official procedures. Local and national skills in such matters have never been so great, they should now focus on that aim. This is the present challenge that must be confronted collectively. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://jso.revues.org/1020 |