Titre | Authenticity and Appropriation in the Australian Visual Contact Zone of Brenda L. Croft | |
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Auteur | Katherine E. Russo | |
Revue | Journal de la Société des Océanistes | |
Numéro | no 129, 2009 | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 203-209 | |
Résumé |
Dans la zone de contact australienne, l'art visuel est depuis longtemps présenté comme une possession coloniale et l'art contemporain indigène a souvent été étudié comme une appropriation, ou pire, un vol. Selon cette étude, la nature aliénable des technologies visuelles a largement été niée par le discours néocolonial parce qu'elle implique une relation avec d'autres utilisateurs. Reconnaître la légitimité et l'authenticité de l'art visuel indigène contemporain serait admettre la cohabitation et l'hybridité qui doivent être effacées pour que le mythe de la terra nullius puisse opérer (Goldie, 1989 : 148-169). Cet article entend démontrer que l'étude de l'art des photographies numériques de Brenda L. Croft révèle que les revendications néocoloniales concernant la possession des technologies visuelles contemporaines sont fondées sur le désir de créer une distance mythique entre les peuples australiens autochtones et allochtones. Ainsi, l'étude des pratiques artistiques indigènes peut élargir notre compréhension des relations Indigènes/non-Indigènes parce qu'elles agissent comme des pratiques de proximité qui brisent les revendications non indigènes de souveraineté et la négation de la cohabitation Indigène/non-Indigène. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In the Australian contact zone, visual art has for a long time been represented as colonial property and contemporary Indigenous art has often been studied as an appropriation or worse a stealing of this property. According to this study, the alienable nature of visual technologies has been largely denied by neo-colonial discourses because it implies a relation with other users. The recognition of Indigenous contemporary visual art as legitimate and authentic would be an admittance of co-habitation and hybridity that needs to be erased so that the myth of terra nullius can take place (Goldie, 1989: 148-169). This article hopes to demonstrate that the study of the digital photographic art of Brenda L. Croft reveals that neo-colonial claims of property of contemporary visual technologies are based on the desire of creating a mythical distance between Indigenous and non-Indigenous Australian peoples. Therefore, the study of Indigenous artistic practices can further our understanding of Australian Indigenous/non-Indigenous relations because they act as practices of proximity which interrupt non-Indigenous claims of sovereignty and the denial of Indigenous/non-Indigenous co-habitation. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://jso.revues.org/5901 |