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Titre Tablet Keiti and calendar-like structures in Rapanui script
Auteur Konstantin Pozdniakov
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro no 132, 1er semestre 2011 Rongorongo Tablet Keiti & Foncier, patrimoine en Océanie
Rubrique / Thématique
Dossier Rongorongo Tablet Keiti: a discussion
Page 39-74
Résumé L'écriture Rapa Nui n'est toujours pas déchiffrée à ce jour, malgré quelques déclarations triomphantes affirmant le contraire. Pour ce qui est du contenu sémantique des textes rapanui, le seul point qui fait consensus est l'existence d'un calendrier dans l'un des fragments du texte appelé Mamari. Il a pu être identifié grâce à la structure particulière de ce texte, mise en évidence par Thomas Barthel et Jacques Guy. Je montre dans cet article que la structure en question se retrouve également dans des fragments de la plupart des textes rongorongo. J'analyse également ici certaines autres structures largement représentées dans l'écriture rapanui, et je pose des principes pour l'analyse structurale d'un texte rongorongo, appliqués à l'analyse du texte dit Keiti. Le choix de ce texte vient de ce qu'il a été au centre d'une polémique entre chercheurs confrontant leurs approches théoriques pour le dechiffrement de l'écriture Rapa Nui. La très grande majorité des chercheurs s'appuie sur le catalogue de Thomas Barthel (500 graphèmes), qui, on le sait, comprend non seulement des signes, mais aussi des ligatures, c'est-à-dire des combinaisons de signes. Les résultats présentés ici s'appuient au contraire, sur un catalogue de 50 signes (annexe 1). C'est la découverte de plusieurs séquences parallèles de signes dans différents textes et leur analyse qui ont permis de remettre en cause le catalogue de Barthel. Vingt d'entre elles sont présentées dans l'annexe 3 de l'article, où elles sont, pour la plupart, publiés pour la première fois.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper is dedicated to structural analysis of rongorongo tablet Keiti. Following the numerous papers appearing on the subject in the past years, it is important to establish a standard for a rigorous structural analysis. It should include not only repetitive groups of signs, but also must consider the general layout of the text, anomalously high glyph occurrence, parallel passages shared with other texts and their order. It is fashionable to write about possible calendar-like structures in Easter Island texts, following the discoveries by Barthel and Guy of the probable schematic structure of lunar month on the tablet Mamari. While it was thought that the aforementioned list is unique in the whole rongorongo corpus, it is important to highlight various other text fragments that have the similar structural properties and feature about 30 repetitive elements, which may be considered as indicators of their relation to the moon cycle. One of these lists is widely known sequence delimited with glyphic group 380.1. At the same time, one should be aware that very pronounced repetitive character of single sign or sign group significantly limits the possibility of phonetic reading of rongorongo passages, which brings forth again still unanswered question about the proper content identification of the survived monuments of Easter Island script.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://jso.revues.org/6371