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Titre From New Guinea 1872-78 to Genova 2004: recovering Luigi Maria D'Albertis' private collection
Auteur Elisabetta Gnecchi-Ruscone
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro no 132, 1er semestre 2011 Rongorongo Tablet Keiti & Foncier, patrimoine en Océanie
Rubrique / Thématique
Foncier, patrimoine en Nouvelle-Calédonie et en Australie
Page 165-182
Résumé Cet article examine un procès de récupération du passée relatif à une des premières collections ethnologiques de la Nouvelle- Guinée. Cette collection, rassemblée par Luigi Maria D'Albertis pendant ses expéditions en Nouvelle-Guinée dans les années 1870 et donnée à la Municipalité de Genova dans les années 1930, est finalement devenue accessible au public en 2004, avec l'inauguration du Museo Castello D'Albertis. La première opération de récupération a été donc celle d'ouvrir la collection au public. Plus de cent ans après, la question était comme exposer les objets, c'est-a-dire avec quelles objectifs représentationnels. La collocation dans la maison/musée du cousin du Luigi Maria, Enrico D'Albertis (lui aussi navigateur et explorateur) nous a suri  d'insérer les objets dans un discours sur les explorations du XIXe siècle, plutôt que de les utiliser pour représenter les cultures de la Nouvelle-Guinée. La solution a été de juxtaposer les objets aux passages des mémoires de l'explorateur, aussi qu'aux témoignages oraux des « premières rencontres » registrées parmi les descendants de quelqu'un des gens parmi lesquelles les objets ont été collectés. Cette démarche permet à chaque visiteur de percevoir qu'il y a plusieurs parties dans l'activité de collectionner et que le valeur des objets dans le musée est historique, non absolue.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper illustrates a process of recovering the past concerning one of the earliest ethnographic collections from New Guinea. Made in the 1870s and donated to the municipality of Genova in the 1930s this collection of artefacts from Luigi Maria D'Albertis' expeditions in New Guinea has finally become available to the public in 2004, with the opening of the Museo Castello D'Albertis. The first process of recovery is that of bringing it to public attention. The question – raised more than one hundred years after the collection was made- was how to stage this exhibition, with what representational aims. Its location within the reconstructed museum/home of Luigi Maria's cousin Enrico (also a navigator and explorer) suggested contextualising it within a discourse on 19th Century collectors, rather than displaying the artefacts as material instantiations of New Guinea cultures. The solution was to juxtapose the objects with passages from D'Albertis' memoirs, and with oral history accounts of those ‘first encounters' recorded among descendants of some of the ‘natives' from whom the objects were taken. In this way we hoped to emphasise to the public that there are more sides to the activity of collection and of the historical, not absolute, meaning of the objects.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://jso.revues.org/6571