Contenu de l'article

Titre Occupations anciennes des plateaux miniers calédoniens à Thio et à Tontouta : premières prospections et datations
Auteur Christophe Sand, Jacques Bolé, André-John OUETCHO, Yves-Béalo GONY, David BARET
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro no 134, 1er semestre 2012 Restitution des têtes tatouées momifiées māori
Rubrique / Thématique
Varia
Page 31-44
Résumé L'étude archéologique des massifs miniers de la Grande Terre calédonienne ne s'est réellement développée qu'au cours de la dernière décennie, suite aux études d'impact imposées aux aménageurs. Des inventaires partiels menés sur deux zones de mines, le Camp des Sapins (Thio) et le fond de la vallée de la Tontouta, sont présentés. La première réalisation d'une série de datations au 14C a permis de démontrer, en complément des identifications de poteries anciennes, qu'une partie des aménagements découverts se rapporte à la période pré-européenne, avec une occupation principalement au cours du deuxième millénaire après J.-C., lors de voyages entre les deux côtes de la Grande Terre, mais probablement également pour la réalisation de rituels. Ces résultats viennent éclairer d'un jour nouveau l'histoire ancienne des ensembles miniers calédoniens, souvent considérés comme des « espaces vacants », d'où la nécessité de mieux connaître les différentes formes d'utilisation de ces massifs stériles par les groupes kanak précoloniaux, en lien avec les revendications autochtones actuelles adressées aux opérateurs miniers.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Archaeological studies on the mining regions on New Caledonia's main island have only really started in recent times, as part of impact assessments imposed to mining companies. This paper presents the outcome of partial surveys fulfilled in two mining regions, respectively the Camp des Sapins of Thio and the upper valley of Tontouta. Through the first-ever 14C dating of a number of samples, it is possible to demonstrate, aside from the identification of old pottery types, that part of the structures discovered are related to pre-European times, with an occupation mainly in the second millennium AD, during voyages between the two coasts of the Island but also probably for ritual performances. These results shed new light on the old history of New Caledonia's mining regions, often seen as mere “empty environments”. They show the need to better understand the use made of these sterile lands by the pre-colonial Kanak groups, in relation to present-day claims addressed by indigenous groups to mining companies across the world.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://jso.revues.org/6582