Contenu de l'article

Titre Le Mwâ Kââ, vers la manifestation d'une appartenance commune en Nouvelle-Calédonie ?1
Auteur Benoît Carteron
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro no 134, 1er semestre 2012 Restitution des têtes tatouées momifiées māori
Rubrique / Thématique
Varia
Page 45-60
Résumé L'initiative du Mwâ Kââ a été lancée en 2003 par une association de la mouvance indépendantiste kanak à l'occasion du 150e anniversaire de la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France. Le monument et la cérémonie commémorative auxquels il a donné lieu ont alors été placés sous le signe de l'accord de Nouméa afin de symboliser l'avenir partagé avec les autres communautés, invitées à participer à la construction de « la grande case du pays ». Cependant, les obstacles qui ont entouré l'initiative et la contestation de son bien-fondé dévoilent les tensions politiques récurrentes, l'absence de consensus sur la citoyenneté calédonienne et les signes susceptibles de traduire une identité plurielle. En associant le culturel au politique, l'initiative du Mwâ Kââ peut-elle être vue comme l'expression d'une identité offensive et imaginative dont l'enjeu est d'opérer, à partir des référents kanak, un décloisonnement entre des groupes historiquement hostiles ?
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Mwâ Kââ's initiative was launched in 2003 by an association of pro-independence Kanak for the 150th anniversary of taking possession of New Caledonia by France. The monument and the commemorative ceremony to which it gave rise were then placed under the sign of the Noumea agreement, to symbolize the future shared with other communities, invited to participate in the construction of «the country's big house». However, the obstacles around the initiative and the contesting its validity reveal recurring political tensions, the lack of consensus on the Caledonian citizenship and the signs which may reflect a plural identity. Combining culture and politics, the initiative of Mwâ Kââ can it be seen as an expression of an offensive identity whose aim is to proceed, from kanak referents, an opening between historically opposing groups?
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://jso.revues.org/6613