Titre | Progrès social et égalité : Maria Sandel, écrivaine suédoise et syndicaliste | |
---|---|---|
Auteur | Lise Froger-Olsson | |
Revue | Nordiques | |
Numéro | N°31, printemps 2016 | |
Rubrique / Thématique | Varia |
|
Page | 77 | |
Résumé |
Maria Sandel est une romancière du début du XXe siècle, pionnière du roman prolétarien suédois. Écrivaine engagée, elle souhaite une amélioration de la condition des ouvrières, aussi bien sur le plan économique que sur le plan personnel. Les femmes doivent notamment avoir un salaire correct, pour pouvoir éviter l'écueil de la prostitution. La femme doit également être à égalité avec l'homme au sein du mouvement syndical. Handicapée, l'écrivaine ne peut participer physiquement aux grèves de 1909, comme son tempérament l'y porterait, mais à travers ses textes, elle veut réveiller une conscience de classe. Pour Maria Sandel, le syndicat est le seul moyen de faire évoluer une société profondément inégalitaire ; il est la seule source d'espoir et de progrès pour le milieu ouvrier. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
Maria Sandel was a pioneer in the field of Swedish proletarian literature in the beginning of the XXth century, but not only that. As a woman with strong opinions, she wanted to improve the economical and personal conditions of the working women. Her main quests were to give women correct wages in order to avoid having to prostitute themselves, and to make them equal to men within the trade unions. Due to her physical disability, she could not participate in the 1909 strikes, but her texts were tools to wake up a class consciousness. For Maria Sandel, unionism was the only means to induce change in a profoundly unequal society ; it was the only source of hope and progress for the working class. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | https://journals.openedition.org/nordiques/4054 |