Titre | La culture populaire visuelle : un espace à explorer pour les études critiques de sécurité | |
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Auteur | Alex Macleod | |
Revue | Cultures & conflits | |
Numéro | no 102, été 2016 Questions de méthodes | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 17-32 | |
Résumé |
Depuis le XIXe siècle la culture populaire joue un rôle important dans la construction de ce que Jutta Weldes a appelé la « sécurité imaginaire », c'est-à-dire la façon dont une société conçoit sa sécurité, dans le sens le plus large du terme, la défense de celle-ci et les menaces dont elle ferait l'objet. La culture populaire, surtout le cinéma et les séries télévisées, offre un terrain extraordinaire à explorer pour les études critiques de la sécurité, surtout à une époque où la sécurité est devenue presque une obsession, du moins dans les pays occidentaux. Commençant avec une brève discussion du lien entre culture populaire et sécurité, l'article poursuit en proposant une méthode qualitative pour analyser la façon dont les divers artefacts de culture populaire contribuent à la construction de la sécurité imaginaire (par exemple, en renforçant les conceptions dominantes des menaces ou des sources d'insécurité et d'anxiété) ou bien à la déconstruire (par exemple, en révélant les mécanismes et les processus qui produisent le sentiment d'insécurité, et au profit de qui, ou simplement en la ridiculisant). Dans sa dernière partie, l'article présente deux études de cas, le film d'Alfred Hitchcock Fenêtre sur cours
et la série télévisée danoise The Killing II, pour illustrer la contribution que la culture populaire peut faire aux études critiques de sécurité. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Since the 19th century, popular culture has played an important role in the construction of what Jutta Weldes has called the “security imaginary”, i.e. the way a society conceives its security, in the broad sense of the word, and its defense as well as the threats it believes are aimed at it. Popular culture, especially cinema and television series, offers an extraordinary terrain to be explored by critical security studies, notably in a time when security has become almost an obsession, at least in Western countries. Beginning with a brief discussion of the link between popular culture and security, the article proposes a qualitative method for analyzing the way various popular culture artefacts contribute to the construction of the security imaginary (for example, by reinforcing prevailing conceptions of threats or sources of insecurity and anxiety) or deconstruction of it (for example, by revealing the mechanisms and processes that produce the feeling of insecurity and for whom they benefit, or simply by mocking it). In the last section, the article presents two case studies, Alfred Hitchcock's Rear Window and the Danish TV series The Killing II, to illustrate the contribution popular culture can make to critical security studies. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CC_102_0017 |