Titre | De l'inadaptation de l'état d'urgence face à la menace djihadiste | |
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Auteur | Wanda Mastor, François Saint-Bonnet | |
Revue | Pouvoirs | |
Numéro | no 158, septembre 2016 La lutte contre le terrorisme | |
Page | 51-65 | |
Mots-clés (matière) | contrôle coopération djihad état d'exception histoire loi lutte contre le terrorisme politique intérieure prévention renseignements généraux terrorisme | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
L'état d'urgence n'est pas adapté à la lutte contre le terrorisme. Conçu en 1955 pour maîtriser des « insurgés », il ne saurait convenir pour combattre les djihadistes dont les objectifs sont différents. Comme la France, les grandes démocraties occidentales se sont dotées, dans l'urgence, de dispositifs pour lutter contre un ennemi intérieur. Liberticide, l'état d'urgence donne néanmoins le « sentiment » que le gouvernement agit. Il est toutefois plus opportun d'accentuer la coopération en matière de renseignement pour faire face aux djihadistes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The state of emergency is not adapted to the fight against terrorism. Designed in 1955 to contain insurgent groups, it is not suitable to fight the jihadists whose goals are different. Like France, Western democracies have adopted, under emergency conditions, mechanisms to fight an internal enemy. Although a threat to freedom, the state of emergency conveys the “feeling” that the government is doing something. However, it would be more appropriate to increase the cooperation between intelligence agencies in order to confront the jihadists. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POUV_158_0051 |