Titre | Accéder au pouvoir par les technologies : femmes et science dans la recherche sur les microbicides | |
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Auteur | Susan E. Bell | |
Revue | Sciences Sociales et Santé | |
Numéro | vol. 18, no 2, juin 2000 | |
Page | 121-142 | |
Résumé |
Cet article contribue à une reconceptualisation de l'innovation médicale en caractérisant de nouvelles formes sociales d'innovation : des collaborations entre des groupes qui, jusque-là, avaient eu des agendas radicalement différents. On suivra le cas du Collectif des défenseurs de la santé des femmes (WHAM) accédant aux « coulisses du pouvoir » en s'associant au Conseil de la population. Le but de cette collaboration était d'améliorer la santé des femmes liée à la procréation, par le biais du développement d'une méthode de protection contre les maladies sexuellement transmissibles, contrôlée individuellement par chaque femme. Pour atteindre ce but, la stratégie développée a consisté à rassembler les acteurs situés « au sein des sciences de la reproduction » et ceux se trouvant « à l'extérieur ». Cette collaboration, aujourd'hui interrompue, a, selon l'auteur, enclenché un processus de démocratisation d'une innovation biomédicale. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Empowering technologies: Connecting women and science in microbicide research A key contribution of this article is its reconceptualization of biomédical innovation to feature new social forms of innovation — collaborations among groups with heretofore dramatically different agendas. I reconceptualize biomedical innovation using a case study of an instance in which women' s health advocates on microbicides (WHAM) entered the corridors of power to work with the Population Council (PC) from 1994 toi 997. The goal of the collaboration was to improve women' s reproductive health by developing a woman-controlled method of protection against sexually transmitted infections. The process for reaching this goal was to bring together those positioned « within » and those positioned « outside » reproductive science. Microbicide research is only beginning to move from the laboratory to the field, and women' s health advocates hâve been working inside the world of contraceptive research for only a few years. Nonetheless, I conclude that the collaboration has initiated democratizing processes in biomédical innovation. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/sosan_0294-0337_2000_num_18_2_1493 |