| Titre | La contraception, levier réel ou symbolique de la domination masculine | |
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| Auteur | Nathalie Bajos, Michèle Ferrand | |
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Revue | Sciences Sociales et Santé |
| Numéro | vol. 22, no 3, septembre 2004 « Genre et Santé » | |
| Page | 117-142 | |
| Résumé |
Résumé. La contraception médicale peut apparaître comme un facteur favorisant une meilleure égalité entre les hommes et les femmes, qu'il s'agisse des comportements vis-à-vis de la sexualité, de la famille et de l'activité professionnelle, accompagnant les avancées sociales qui s'institutionnalisent peu à peu dans le droit. Cet article se propose de montrer que cette technique n'a cependant pas le pouvoir de subvertir la hiérarchie entre les sexes. En effet, son usage non seulement ne bouleverse pas mais conforte la construction d'une identité féminine toujours fondée sur la maternité. Si la contraception permet aujourd'hui effectivement aux femmes de penser plus facilement le maintien d'une activité professionnelle continue après une maternité, elle ne remet pas en cause la division sexuelle entre travail productif et travail reproductif, qui reste inscrite dans l'organisation sociale. Les pratiques et les représentations dans le domaine de la sexualité peuvent alors être lues comme un révélateur de cette division sexuelle. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
Contraception: actual or symbolic lever of maie domination The development and diffusion of medical contraception can be thought to have promoted gender equity in areas of social life such as sexuality, family and work over the last three decades, period during which the feminist agenda has slowly been institutionalized in policies and laws. This article shows, however, that the advent of medical contraception was unable to subvert the gender hierarchy. Indeed, this technology does not challenge, but rather consolidates, the construction of female identities based on motherhood. While the use of medical contraceptives allows women to conciliate with greater ease professional activity and motherhood, this practice does not question the sexual division of productive and reproductive work, which remains an important component of social order. An analysis of practices and représentations in the sphere of sexuality reveals the persistancy of a gender divide. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/sosan_0294-0337_2004_num_22_3_1630 |
