Titre | Se défendre du monstrueux : disparition de l'humanisme et retour des dieux fétiches | |
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Auteur | Michel Vanni | |
Revue | A contrario | |
Numéro | no 22, 2016/1 Anthropotechniques | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 51-66 | |
Résumé |
Les liens entre les humains et les techniques nourrissent ici une critique de l'humanisme. Dans un premier temps, une brève généalogie de l'humanisme montre à quel point il s'agit d'une séparation qui place la technique dans le domaine du monstrueux. Dans un second temps, je cherche à réinscrire les pratiques techniques dans leurs conditions ordinaires, en m'interrogeant sur le type de responsabilité ou d'attention à l'œuvre dans ces pratiques. Le travail de Bruno Latour sert de référence principale à l'article, et le recours à l'anthropologie et aux fétiches apparait non pas comme une contestation frontale de toute forme de modernisme, mais comme une stimulation pour la recherche de modes d'attachements plus attentifs et non anthropocentrés. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper considers human being in a continuous relationship with techniques. This way of thinking serves as a radical critique of humanism. First, I show how humanism as a philosophical standpoint implies considering technics as something freaky. Secondly, I consider technics as ordinary practices carrying a sense of responsibility and care. Following Bruno Latour's anthropology, fetish is not used in opposition with modernity. Fetish could lead us to look for closer and not anthropocentric connections between human and technics. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ACO_161_0051 |