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Titre “Open as to people”: the people's response to the Open University of the United Kingdom 1971-2009
Auteur Alan Woodley
Mir@bel Revue Education et sociétés
Numéro no 26, 2010 Nouveaux étudiants, nouveaux parcours ?
Rubrique / Thématique
Dossier : Nouveaux étudiants, nouveaux parcours ?
Page 13-27
Résumé L'auteur interroge quarante ans d'inscriptions à l'Université Ouverte (Open University, OU), créée en 1971. En inscrivant, selon le principe du premier arrivé-premier servi, toute personne de 21 ans (puis de 18 et enfin de 16) vivant au Royaume-Uni, sans exigence de qualification, l'OU est-elle parvenue à accroître l'accès au supérieur de ceux qui n'y entraient pas ? Comparativement aux autres, l'OU a en effet attiré plus d'étudiants n'ayant pas les pré-requis habituels pour entrer dans le supérieur ou appartenant à des classes sociales écartées jusque-là. Ils ont en moyenne dix à quinze ans de plus que les étudiants traditionnels et ont interrompu leurs études à la fin du secondaire. L'enquête révèle aussi les difficultés méthodologiques de la mesure d'une telle ouverture. Par exemple, quelle référence prendre, la classe sociale des parents ou celle de l'étudiant lui-même puisqu'il est plus âgé ? Conçue pour offrir une seconde chance, l'OU accueille aujourd'hui davantage de jeunes étudiants –écartés par l'augmentation des droits d'inscription en Université, ce qui souligne la fragilité des résultats encourageants obtenus. Une politique gouvernementale peut tout inverser rapidement. Des recherches sont aussi nécessaires sur les résultats universitaires comparés des étudiants de l'OU.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The author examines forty years of registrations at the Open University (OU below) which was established in 1971. Has OU managed to open up access to higher education to those who were denied it through the absence of formal entry requirements? Compared to traditional universities, OU has indeed widened access to higher education to more students who had no prior qualifications and regardless of their backgrounds. On average, OU students are ten to fifteen years older than traditional students and stopped their studies after upper secondary education. The investigation also reveals the methodological difficulties to measure such an opening. For example, is the right standard the social class of parents or that of students themselves as they are older? OU, which was set up to offer a second chance, now welcomes a growing number of younger students who cannot afford the rising tuition fees of traditional universities. However the encouraging results obtained are fragile as a shift in governmental policy can reverse the trend.Research in comparative academic outcomes of OU students is also necessary.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ES_026_0013