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Titre Qui pilote le processus de Bologne ?
Auteur Sarah Croché
Mir@bel Revue Education et sociétés
Numéro no 18, 2006 De la formation à l'emploi : des politiques à l'épreuve de la qualité
Rubrique / Thématique
Varia
Page 203-217
Résumé Le processus de Bologne n'était initialement conduit que par les États. À partir de 2001, il a intégré les représentants d'organisations fédérant les étudiants, les universités, les écoles supérieures, le Conseil de l'Europe et la Commission européenne. Parce qu'elles ont été instituées partenaires, ces instances ont dû s'entendre sur des questions qui les divisaient traditionnellement, ce qui a contribué à faire évoluer leurs rapports sur les scènes nationales.La Commission européenne, qui avait été exclue du processus par ses initiateurs soucieux de protéger la souveraineté des États, tend aujourd'hui à le contrôler. Partant de l'hypothèse selon laquelle le processus de Bologne ouvre un espace de jeu de coopération-compétition, cet article suggère que la Commission a été intégrée aux instances de pilotage du processus parce qu'elle a eu les moyens de soutenir les pays et leurs universités dans toutes les facettes de leurs stratégies et de les rendre interdépendants dans un espace européen de l'enseignement supérieur qu'ils sont amenés à promouvoir, même si ce n'est souvent que dans le discours.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Initially the Bologna process was run only by member states. Since 2001, it has included the representatives of student unions, universities, colleges, the European Council and Commission. These now partner institutions had to find common ground on traditionally divisive questions, which contributed to change their relations on national scenes. The European Commission, which originally had not been included in the process by its initiators, who were anxious to guarantee the sovereignty of member states, now tends to exert control over it. The author argues that the Bologna process opens a space of cooperation-competition and assumes that the Commission became part of the institutions running the process because it was in a position to provide guidance to member states' universities in the whole range of their strategies and make them interdependent within a European space of higher education they are driven to promote, albeit in words only.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ES_018_0203