Titre | La réforme de l'éducation en Italie : un exemple de gouvernance ? | |
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Auteur | Andrea M. Maccarini | |
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Revue | Education et sociétés |
Numéro | no 14, 2004 Les classes moyennes, l'école et la ville : la reproduction renouvelée | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 167-188 | |
Résumé |
La réforme de l'éducation en Italie : un exemple de gouvernance ?
Une loi votée en 2003 se présente comme la réforme de “l'autonomie du choix et de
la qualité”. Elle établit une autonomie des établissements qui doit s'exprimer dans un
Plan d'Offre Formative (POF). Un Institut National pour l'Évaluation de l'Instruction
(INVALSI) est chargé d'évaluer la qualité de l'enseignement ainsi dispensé à partir de
normes nationales. L'objectif affiché est une gouvernance fondée sur la capacité de la
société civile à s'organiser à partir des principes de ce que Boltanski & Chiapello appellent une “Cité par projet” : une organisation du travail fondée sur l'initiative et la flexibilité, une structuration en réseaux des établissements, etc. Il est trop tôt pour tenter
de dresser un bilan des effets d'une loi dont tous les décrets d'application ne sont pas
parus mais des points aveugles apparaissent déjà : en particulier, le financement des établissements ainsi que la formation des enseignants et des cadres. D'où une conclusion
provisoire : la gouvernance de l'école en Italie oscille entre une tradition de bureaucratie
étatique et une rhétorique qui prône une régulation par le projet. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The reform of education in Italy : an example of governance ?
A law passed in 2003 is presented as the reform of ‘self-choice and quality'. It provides for the autonomy of schools in the form of a Training Offer Scheme (Plan d'Offre Formative). A National Institute for the Assessment of Education (INVALSI) is in charge of assessing the quality of education from national standards. The goal consists in setting up a governance based on the capacity of the civil society to organise itself from what Boltanski & Chiapello call ‘a contract-based society' - work management based on enterprise and flexibility, a networked organisation of educational institutions, etc.. It is too early to try and assess the results of a law whose enforcement orders have not all been published. However, blind spots such as school funding and teacher training can already be noticed. Therefore only a tentative conclusion can be drawn : school governance in Italy oscillates between a tradition of state bureaucracy and a rhetoric advocating a contractbased regulation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ES_014_0167 |