Titre | Après cent ans... Doit-on dire adieu au nationalisme arabe ? | |
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Auteur | Maher al-Charif | |
Revue | Revue française d'histoire des idées politiques | |
Numéro | no 42, 2e semestre 2015 Tiers-mondismes | |
Rubrique / Thématique | Études |
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Page | 103-115 | |
Résumé |
C'est en juin 1913, au siège de la Société Géographique, que se tient à Paris le Premier Congrès nationaliste arabe, convoqué par quelques associations et partis nationalistes arabes naissants (l'Association des Jeunes Arabes, créée à Paris en 1911 et le Parti de la décentralisation administrative ottoman, fondé au Caire, en 1912). À la fin de ses travaux, ce Congrès pose trois revendications : la reconnaissance des droits des Arabes sur le plan linguistique et culturel ; un régime décentralisé dans les provinces arabes de l'Empire et la participation des Arabes aux institutions centrales du pouvoir en proportion de leur nombre au sein de l'État. Même si cet évènement a réuni quelques dizaines de Syriens de la grande Syrie ou de la diaspora syrienne, ce Premier Congrès nationaliste arabe de Paris est considéré, cependant, comme le point de départ du nationalisme arabe. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
After a hundred years... should we say good-bye to arab nationalism? The first Arab National Congress was held in the hall of the French Geographic Society in Paris, in June 1913. The meeting was called by a few nationalist associations and burgeoning parties (the Young Arab Society, founded in Paris in 1911, the Ottoman Party for Administrative Decentralization, founded in Cairo in 1912). At the end of their sessions, the delegates raised three demands: that Arab linguistic and cultural rights be recognized, that the government of the Arab provinces of the Empire be decentralized and that the Arab be allowed to participate in the central government in proportion to their number within the State. Even though the event was attended by a few dozen Syrians from Great Syria or the Syrian diaspora, this first Arab National Congress was considered as the starting point of Arab nationalism. Source : Éditeur (via Cairn.info) |