Titre | Données ethnologiques comparées, région de Touho, Nouvelle-Calédonie. | |
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Auteur | Jean Guiart | |
Revue | Journal de la Société des Océanistes | |
Numéro | Tome 40, no 78, juin 1984 | |
Rubrique / Thématique | Miscellanées |
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Page | 81-102 | |
Résumé |
Jean Guiart compare ici ses propres données, recueillies sur le terrain entre 1948 et 1960, avec celles obtenues par J.-C. Rivierre et A. Bensa, à partir de la tradition orale recueillie dans la même région de langue Cèmuhi (municipalités de Touho et de Poindimié, côte nord-est de la Nouvelle- Calédonie). Il établit ainsi la très grande difficulté de séparer l'aire Cèmuhi de celles des langues voisines, dont principalement le Paici, langue parlée au sud-est et au sud-ouest immédiat de la première, et qui est la plus importante de l'île. A. Bensa et J.-C. Rivierre, dans leur ouvrage : « Les chemins de l'alliance », ne traitent en fait que des villages de Pwebei, Tiwae et de Pwey (Poyes) en ce qui concerne le Cèmuhi et passent vers le nord à l'aire de langue Pije. L'auteur montre que l'autochtonie relative s'établit en dehors de l'itinéraire des clans Pwebei et Pwei, tous deux s'affirmant issus de la région de Ponérihouen, et de celui du clan Welèt, d'origine extérieure lui aussi, et correspond bien plutôt à des groupes, en grande partie catholiques, non touchés par l'enquête en référence. Ces notes restées inédites permettent de mieux situer les informations nouvelles et des textes vernaculaires d'un intérêt considérable ; elles montrent que l'étude de la région des confins Paici-Cèmuhi (Ponérihouen, Koné, Poindimié, Touho) est bien loin d'être achevée. La société mélanésienne se dérobe autant qu'elle se livre. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
On the basis of field work done during the fifties and sixties, Jean Guiart establishes a comparison with the data obtained later by J.-C. Rivierre and A. Bensa, through their recording of the vernacular oral tradition, in the Cèmuhi language area (municipalities of Touho and Poindimié on the north-east coast of New Caledonia). He thus can show the great difficulty there is to distinguish between the Cèmuhi and the neighbouring language areas, Paici essentially, spoken to the south-east and the south-west, and which is the most important language of the island. In their: « Les Chemins de l'Alliance », A. Bensa and J.-C. Rivierre only study in fact three villages: Pwembei, Tiwae and Pwey (Poyes) in the Cèmuhi area and then go over to the Pije language area. The author shows how the oldest inhabitants, those who could be considered as the original Cèmuhi people, all belong to other than the former or actual villages, differing from the mostly catholic coastal ones, dotting the route of the Pwebei, Pwei and Welèt clans, each claiming an outside origin. The notes published here help to place the new information and very valuable vernacular sources in a wider context. They show how our knowledge of the borders of the Paici and Cèmuhi language areas (Ponérihouen, Koné, Poindimié, Touho) is still very incomplete. The Melanesian society closes itself as much as it opens up for the benefit of Anthropology. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/jso_0300-953x_1984_num_40_78_2538 |