Titre | Proposition d'une nouvelle approche de la relation entre la taille de l'auditeur et la qualité de l'audit : l'importance de la technologie d'audit | |
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Auteur | Louis-Philippe Sirois, Sophie Marmousez, Dan A. Simunic | |
Revue | Comptabilité - Contrôle - Audit | |
Numéro | Tome 22, no 3, décembre 2016 Varia | |
Page | 111-144 | |
Résumé |
Dans cet article, nous utilisons le modèle des coûts fixes endogènes de Sutton (1991) pour proposer un cadre d'analyse nouveau pour envisager la relation entre la taille de l'auditeur et la qualité de l'audit et expliquer la structure duale et concentrée actuelle du marché de l'audit, opposant Big 4 et non-Big 4. Un des éléments-clés du modèle proposé est le rôle central que joue la technologie d'audit (investissements qui améliorent la qualité et/ou le processus de production) dans la détermination de la qualité (réelle et/ou perçue) et des honoraires d'audit. Nous suggérons que Big 4 et non-Big 4 diffèrent fondamentalement par leurs stratégies d'investissement en technologie. Les Big 4 s'engagent dans une « course aux investissements » qui mène à un oligopole naturel, alors qu'un grand nombre de non-Big 4, offrant des services de qualité moindre, subsistent en répondant à la demande des clients ne pouvant ou ne voulant recourir aux Big 4. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In this paper, we use Sutton's (1991) endogenous fixed cost model to revisit the notion of audit quality and investigate how audit quality is related to auditor size and the structure of the auditing industry. We propose a new framework to explain the well documented ‘Big 4/non-Big 4 dichotomy' and the current dual and overall concentrated structure of the audit market. In our model, audit technology (investments to improve quality and/or production efficiency) plays a central role in determining the level of audit quality (real and/or perceived) and fees. We argue that Big 4 and non-Big 4 auditors fundamentally differ with respect to their investment strategies in technology. Big 4 auditors engage in an ‘investment race' which leads to a natural oligopoly, while a large number of lower quality and smaller non-Big 4 auditors remain because they meet the demands of clients who cannot afford or do not value Big 4 audits. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CCA_223_0111 |