Titre | Le tatouage samoan et ses agents. Images, mémoire et actions rituelles | |
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Auteur | Sébastien Galliot | |
Revue | Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie | |
Numéro | no 21, 2015 Création plastique d'Haïti | |
Rubrique / Thématique | Études et essais |
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Page | 156-181 | |
Résumé |
Les Samoans produisent deux tatouages, l'un masculin appelé pe'a, l'autre féminin appelé malu, devenus si emblématiques de leur identité que leurs motifs se retrouvent sur une multitude de médias (maillots de rugby, pagnes, sculptures, châssis de réacteur d'avion). Ces motifs, librement disséminés et commercialisés, contrastent avec les œuvres rituelles produites et contrôlées par une communauté d'experts tatoueurs. Si la technologie du tatouage peut servir de ressource pour la production de sujets politiques, elle renvoie à une image rituelle complexe mobilisant des procédés figuratifs très élaborés dont la mémorisation et la transmission ne reposent pas strictement sur une articulation de l'image à la parole mais de l'image au corps. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Samoans practice two forms of tattoos: a masculine one called pe'a, and a feminine one called malu. These have come to embody the Samoan identity to such a degree that their patterns have found their way onto many different media (rugby shirts, loincloths, sculptures, aircraft chassis…). These patterns, which have been distributed and commercialized without any control, stand in sharp contrast with the ritual works that are made and supervised by a community of expert tattoo makers. While tattoo technology can serve to produce political subjects, it also refers to a complex ceremonial image made of very elaborated representational processes that can be memorized and transmitted not only by articulating images and words, but also images and the body. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/gradhiva/2969 |