Titre | Tragédie et tombes sacrées | |
---|---|---|
Auteur | A.-J. Festugière | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 184, n°1, 1973 | |
Page | 3-24 | |
Résumé |
Longtemps occupé de l'antiquité classique, puis d'hagiographie, l'auteur a cru reconnaître dans le corps d'Œdipe enterré à Colone un équivalent des corps saints dont l'influence était bénéfique pour le lieu qu'ils occupaient. Dans une première partie, il établit ces rapprochements. Le plus curieux est que le corps d'Œdipe est à la fois là et n'est pas là, tout comme le corps de sainte Thècle est à la fois là et n'est pas là, à Meriamlik. Un autre rapprochement curieux est que la tombe d'Œdipe, tout en étant là, est cachée à tous sauf à Thésée, de même que les tombes d'Antoine et de Pachôme ne sont connues que des seuls moines qui les ont enterrés. Dans une seconde partie, l'auteur rassemble tous les passages où il est dit que le corps d'Œdipe sera bénéfique pour Athènes. On comparera la croyance aux miracles auprès des tombes, si courante dans tous les premiers âges du christianisme. Dans une troisième partie enfin, l'auteur se demande si, chez les tragiques grecs, il y a d'autres exemples de cette même croyance. Il n'en décèle, somme toute, qu'un seul, celui d'Eurysthée, qui, à côté d'Œdipe, est insignifiant. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1973_num_184_1_10015 |