Titre | Le « ger » biblique et son statut socio-religieux | |
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Auteur | Matty Cohen | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 207, n°2, 1990 | |
Page | 131-158 | |
Résumé |
L'ambivalence sémantique "prosêlutos/paroikos" ou la dichotomie "ger sedeq / ger tošab".que les LXX et l'exégèse traditionnelle discernent respectivement dans le vocable "ger" de l'hébreu biblique est tendancieuse et conjecturale. Tout en s'accommodant aussi bien de la pratique de la conversion religieuse que d'une origine exilique voire post-exilique du code sacerdotal, cette fluctuation sémantique parvient à concilier les inconséquences textuelles. Elle est cependant philologiquement et contextuellement indéfendable. N'ayant aucune connotation ethnique ni exclusivement religieuse, le concept "ger" est univoque et dénote un ressortissant de l'Israël septentrional soumis à la domination judéenne, particulièrement après la chute de Samarie. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The biblical « ger » : his definition and his socio-religious status reconsidered The semantic ambivalence "proselutos/paroikos" or the dichotomy "ger sedeq/ger tošab" that the LXX and the rabbinical literature respectively assign to the concept "ger" in biblical Hebrew is tendentious and conjectural. While it complies with religious conversion phenomena as well as with the exilic or even post-exilic date of the Priest Codex, this semantic ambiguity provides a successful attempt to reconcile textual discrepancies. Nevertheless, it remains philologically and contextually challengeable. Having neither ethnic nor exclusively religious connotation, the generic term "ger" is univocal and denotes the nationals of Northern Israel submitted to the Judean control, especially after the downfall of Samaria. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1990_num_207_2_1736 |