| Titre | Le parcours de Juan Luis Vives : du milieu judaïsant à l'option érasmienne | |
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| Auteur | Maurice Kriegel | |
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Revue | Revue de l'histoire des religions |
| Numéro | tome 215, n°2, 1998 Comptes rendus | |
| Page | 249-281 | |
| Résumé |
Les Nouveaux-Chrétiens d'origine juive, dans l'Espagne moderne, ont suivi des parcours multiples. L'originalité du cas de Juan Luis Vives tient à ce qu'il est personnellement issu d'un milieu intensément judaïsant, et que c'est pourtant uniquement, à l'exclusion de tout élément d'héritage culturel, sa situation, faite d'extériorité et d'appartenance, qui donne à sa réflexion une inflexion caractéristique : identité « en creux ». Sa famille est étroitement associée au mouvement messianique parmi les judaïsants de Valence autour de 1500. Mais, pour rendre compte de l'action de l'Inquisition, Vives utilise, sans référence aucune au « marranisme » des siens, les catégories de la pensée politique érasmienne. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
Juan Luis Vives : from the crypto-Jewish environment to Erasmianism There was, among New Christians of Jewish origin in modern Spain, a whole range of individual expériences. Juan Luis Vives' case is clearly specific : he came of a Marrano background, with strong ties to Jewish religion and culture, but if there is anything in his thought that is linked to his being a "converso", it is to be explained on the basis of the social situation of New Christians and not in terms of cultural transmission. When dealing with the Inquisition's procedures and purposes, Vives uses the characteristic assumptions of Erasmian political thought. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1998_num_215_2_1141 |
