Titre | Two-and-a-half Ways of Thinking about the European Union | |
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Auteur | Robert Schütze | |
Revue | Politique européenne | |
Numéro | no 53, 2016/3 Le fédéralisme européen | |
Rubrique / Thématique | Dossier : L'Union européenne et le fédéralisme |
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Page | 28-37 | |
Résumé |
Cet article fait l'hypothèse que la théorie sui generis de l'UE est une théorie
« négative » et « antihistorique ». De telles limites explicatives reposent premièrement sur une tautologie conceptuelle de base (Hay, 1966, 37) : l'UE est… .
ce qu'elle est ; et elle n'est pas… . ce qu'elle n'est pas ! Deuxièmement, la théorie
sui generis ne considère l'UE qu'en termes négatifs – l'UE ne serait donc ni une
organisation internationale ni un État fédéral – pérennisant ainsi les fondements
conceptuels de la tradition westphalienne. Quel autre type d'approche permettrait de penser de façon plus pertinente l'UE ? Cette contribution cherchera
alors à expliquer dans quelle mesure le cadre fédéraliste constitue une grille
de lecture pertinente afin d'interroger la nature de l'UE. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article argues that the sui generis theory is a ‘negative' and ‘unhistorical' theory. It lacks explanatory value for it is based on a conceptual tautology (Hay, 1966, 37): the European Union is… . what it is; and it is not.… what it is not! Second, the sui generis theory moreover only views the Union in negative terms – it is neither international organisation nor Federal State – and thus indirectly perpetuates the conceptual foundations of the Westphalian tradition. Is there a better way of thinking about the European Union? This article argues that ‘federal' thinking provides a rich key to unlocking the nature of the European Union. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POEU_053_0028 |