Titre | Homéophonies magiques | |
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Auteur | Maurizio Bettini | |
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Revue | Revue de l'histoire des religions |
Numéro | tome 223, n°2, 2006 | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 149-172 | |
Résumé |
Dans les Fastes (2, 569 sq), Ovide décrit un rituel pour la déesse Tacita qui a le but de bloquer les médisances. Si dans quelques passages, les associations symboliques utilisées apparaissent banales, dans d'autres, on est devant des rapports inédits et plutôt déconcertants. Par exemple : pourquoi la vieille célébrante, afin de « bloquer les langues hostiles », introduit « trois grains d'encens » dans le trou qu'une souris a creusé sous le seuil ? Et pourquoi mâche-t-elle sept fèves noires ? À notre avis, la réponse à ces questions se trouve dans le genre de magie ici décrit par Ovide : non seulement « homéopathique », mais aussi « homéophonique », c'est-à-dire accomplie par associations symboliques de caractère phonique et verbal. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In Fasti (2, 569 ff.), Ovid describes a ritual for the goddess Tacita, the purpose of which is to ward off gossip. If in some passages the symbolic associations appear predictable, elsewhere we are faced with relationships that are unexpected and at times quite disconcerting. For example: why, in order to “obstruct unfriendly tongues”, does the celebrant — an old woman — put “three grains of incense” in the opening that a mouse has made beneath the threshold? And why does she chew on “seven black fava beans”? In my opinion, the answer to these questions rests in the type of magic that Ovid describes here: not only “homeopathic”, but also “homeophonic” — that is, realized through symbolic associations of a phonic and verbal nature. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://rhr.revues.org/5142 |