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Titre Le judaïsme caché du carré Sator de Pompéi
Auteur Nicolas Vinel
Mir@bel Revue Revue de l'histoire des religions
Numéro tome 223, n°2, 2006
Rubrique / Thématique
Varia
Page 173-194
Résumé Une découverte récente dans le domaine des mathématiques pythagoriciennes conduit au déchiffrement du carré Sator, dont le plus ancien exemple est à Pompéi. Il cache une autre inscription en latin, et en toutes lettres, qui prouve que c'est un cryptogramme juif, fondé sur l'autel de bronze d'Ex 27 et le serpent de bronze de Nb 21, comme signe de reconnaissance et symbole sotériologique pour la Diaspora. En outre, le mot « sautran » inscrit sous le Sator à Pompéi n'est pas le salut d'un certain Sautran(us) : devant la lettre N, qui symbolise le serpent dans l'épigraphie judéo-chrétienne, sautra transcrit un impératif de la racine hébraïque str « cacher », dont l'infinitif absolu est sator.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais A recent discovery in the Pythagorean mathematical field leads to the deciphering of the Sator square, the earliest examples of which are in Pompeii. It hides another Latin inscription, in full, which shows that it's a Jewish cryptogram, based on the bronze altar in Ex 27 and the bronze serpent in Nb 21, as an identification mark and a symbol of salvation for the Diaspora. Furthermore, the word “sautran” below the Sator in Pompeii doesn't mean the greeting from someone called Sautran(us): before the letter N, symbol of the serpent according to the Judeo-Christian epigraphy, sautra transcribes an imperative of the hebrew root str “to hide”, the infinitive absolute of which is sator.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://rhr.revues.org/5136