Titre | Le droit chemin | |
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Auteur | Anne Manevy | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 223, n°2, 2006 | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 195-227 | |
Résumé |
Dans le catholicisme, le lien établi entre un individu et son ange tutélaire rappelle la relation de patronage, propre au culte des saints. Bien adapté au discours clérical de la Contre-Réforme, en particulier au discours jésuitique sur les « Fins Dernières » et à l'idéal de sanctification personnelle, le bon ange s'impose surtout comme une conscience morale extériorisée qui trouve place dans un système d'édification. Si, pour l'Église, l'ange gardien présente l'avantage d'orienter la piété des fidèles vers les cultes centraux du catholicisme (Christ et Vierge), il n'en demeure pas moins une figure susceptible de s'adapter à des niveaux de religiosité différents, selon un mouvement de féminisation et d'infantilisation. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In Catholicism, the link between an individual and his protective angel recalls the relationship of patronage within the cult of the saints. Well-adapted to the clerical discourse of the Counter-Reformation, particularly to the Jesuit discourse on the “Final Judgment” and the ideal of personal sanctification, the good angel imposes itself primarily as an externalized moral conscience which has its place in a system of edification. If, for the Church, the guardian angel has the advantage of orienting the piety of the faithful towards the central cults of Catholicism (Christ and the Virgin Mary), it nevertheless remains a figure likely to be adapted to different levels of religiosity, according to movement towards feminization and infantilization. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://rhr.revues.org/5152 |