Contenu de l'article

Titre Mos orandi. La législation des usages liturgiques au Moyen Âge (xiie-xve s.)
Auteur Jean-Baptiste Lebigue
Mir@bel Revue Revue de l'histoire des religions
Numéro tome 229, n°3, 2012
Page 349-373
Résumé Du xiie siècle au concile de Trente, les églises locales et les ordres réguliers fixèrent avec de plus en plus de précision les usages liturgiques qui leur étaient propres. Ordinaires et bréviaires, où elles firent la synthèse des prescriptions relatives au service divin, leur servirent à promulguer, enregistrer et diffuser ces coutumes cultuelles en constante évolution. Plus que les recueils de statuts capitulaires et synodaux, ces livres peuvent être considérés comme de véritables codes juridiques des usages. La Réforme catholique et la fondation de la Sacrée Congrégation des Rites en 1588 firent peu à peu disparaître cette faculté des églises locales, en particulier des chapitres de cathédrales, d'édicter la législation de leur liturgie.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais From the 12th century until the Council of Trent, local churches and regular orders determined their own liturgical uses with ever greater precision. They used ordinals and breviaries, which synthesized the prescriptions concerning the divine service, to promulgate, record and spread these continually evolving cultual customs. These books may be considered as the true legal codes of their uses, more than as simply the collections of synodal or capitular statutes. As a result of the Catholic Reformation and the foundation of the Roman Congregation of Rites in 1588, local churches, particularly cathedral chapters, were less and less entitled to their own liturgical rules.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://rhr.revues.org/7906