Titre | S'assurer du latin pour mieux défendre la mystique : Maximilian van der Sandt « grammairien » | |
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Auteur | Anne-Élisabeth Spica | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 230, n°4, 2013 Sermo mysticus Mystique et langage entre Moyen Âge et époque moderne | |
Page | 629-651 | |
Résumé |
Michel de Certeau, dans La Fable mystique, soulignait la révolution copernicienne opérée par la mystique de la première modernité : sa spécification en modus loquendi, en manière de parler. Les trois textes ici envisagés, composés par le jésuite Maximilian van der Sandt dans la première moitié du xviie siècle, offrent un exemple remarquable d'une défense philologique du sermo mysticus sous les espèces du modus loquendi mystique par le biais d'une évaluation grammaticale et linguistique, par le biais d'une définition en variation de la néologie et de la motivation lexicale, par le biais du statut de la métaphore. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In his Fable mystique, Michel de Certeau emphasizes the Copernican revolution that shaped western mysticism in the early modern period: it became particularized as a modus loquendi, a way of speaking. The three texts examined here, written by the Jesuit Maximilian van der Sandt in the first half of the 17th C, provide a remarkable example of the philological defense of the sermo mysticus considered as a modus loquendi. This article underlines the main points of this defense: a grammatical and linguistic evaluation, the definition of a specific lexical invention, and the status of the metaphor. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://rhr.revues.org/8182 |