Titre | Making up (for) the Great Man: Impersonation and Cosmetics in Suzan-Lori Parks's Topdog/Underdog | |
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Auteur | Marie Pecorari | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Vol. 69, no 2, avril-juin 2016 Performance Studies | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 194-205 | |
Résumé |
Dans la pièce Topdog/Underdog (2001), Suzan-Lori Parks accomplit le destin onomastique de deux frères noirs baptisés Lincoln et Booth — le premier, comme son homonyme historique, meurt sous les coups du second. « Linc » gagne aussi sa vie à rejouer l'assassinat du Président américain. Vêtu d'un costume d'époque et le visage maquillé en blanc, il attend dans une salle d'arcade que les clients tirent sur lui à l'aide de balles à blanc, avant de s'effondrer. L'usage du maquillage dans la performance du personnage a jusqu'ici peu attiré l'attention de la critique : on l'interprète souvent comme un renversement de la tradition performative du blackface. Je défends l'idée qu'en s'intéressant au destin du corps du Lincoln historique, on peut lire la présence du whiteface comme une référence à la dépouille du Président assassiné. L'intention ici est de mettre en avant un événement issu de l'histoire sociale et dont le rapport avec la pratique théâtrale est habituellement passé sous silence, pour faire le lien avec la performance présentée dans la pièce, afin d'ajouter un niveau interprétatif aux explications déjà validées. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In the play Topdog/Underdog (2001), Suzan-Lori Parks fulfils the onomastic destiny of two black brothers named Lincoln and Booth—the former, like his historical namesake, dying at the hands of the latter. “Linc” also earns a living reenacting the assassination of the American President he is named after. Dressed up in period costume and wearing white make-up, he waits for customers at an arcade to fire blanks at him before collapsing. Little critical attention has been paid to the use of make-up in the routine: it is commonly interpreted as a reversal of the performance tradition of blackface. I argue that by looking at the fate of the historical Lincoln's corpse, the use of whiteface can be read as a reference to the murdered President's body. The intention here is to draw on an event from cultural history whose connection to performance practice is usually overlooked, and connect it to the routine presented in the play, in order to add another interpretive strand to received explanations. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_692_0194 |