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Titre Déficit budgétaire, dette publique et croissance dans les pays d'Europe centrale et orientale
Auteur Alexandra Popescu, Patrick Villieu
Mir@bel Revue Mondes en développement
Numéro no 167, 2014/3 Les stratégies macro-économiques dans les pays d'Europe centrale et orientale
Page 53-72
Résumé Cet article s'intéresse à l'évolution des finances publiques dans les PECOs membres de l'Union européenne depuis le début des années 2000 et à ses effets sur la croissance. Nous présentons d'abord quelques repères théoriques pour étudier les canaux de transmission des déficits budgétaires sur la croissance. Par la suite, à partir de l'examen des données sur la période 2000-2013, nous isolons un effet de seuil exercé par le ratio de dette publique au PIB sur la relation entre le déficit public et la croissance. La relation est croissante jusqu'à un certain seuil de dette publique, que nous estimons entre 69 et 79 % du PIB selon les modèles, puis devient négative au-delà. Ce résultat ne permet pas d'envisager que de forts effets anti-keynésiens puissent contrecarrer l'effet dépressionniste d'un ajustement budgétaire dans la zone, puisque la plupart des économies de la région, à l'exception de la Hongrie, n'ont pas encore atteint ce seuil, de sorte que les effets keynésiens semblent devoir dominer.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The paper is concerned with the evolution of public finance in central and eastern Europe countries (CEEC) since the beginning of the 2000s, focusing on its growth effects. We first present some theoretical points studying the impact of fiscal policy on growth. Then, a data analysis on 2000-2013 period set a threshold on the public debt/PIB ratio in the relationship between fiscal deficit and economic growth. Below an estimated level of the ratio between 69 and 79 %, the two variables are positively correlated and negatively beyond. This result doesn't allowed non-Keynesian effects to balance recessionist impact of fiscal adjustments in the area. Except Hungary, CEEC are under the threshold, so Keynesian effects are dominant.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MED_167_0053