Titre | Adjectifs de couleur et gradation : une énigme… « très » colorée | |
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Auteur | Georges Kleiber | |
Revue | Travaux de linguistique | |
Numéro | no 55, 2007 I. Travaux | |
Page | 9-44 | |
Résumé |
Notre contribution a pour objectif de résoudre le « puzzle » chromatique que représente le comportement des adverbes de gradation et des marqueurs d'intensité avec les adjectifs de couleur. Normalement, si on prend en compte le caractère ontologique des entités qu'elles désignent, on s'attend à ce que les adjectifs de couleur soient des adjectifs graduables. En fait, comme le montre un énoncé tel que [1] :[1] ? Paul a acheté un pullover très bleuil n'en va pas ainsi. Les adjectifs de couleur ne se soumettent à la gradation que dans des cas très restreints comme [2] :[2] C'était le printemps, le ciel était très bleuPour quelle raison les adjectifs de couleur sont-ils difficilement graduables ? Et qu'est-ce qui fait que cette contrainte est levée dans des combinaisons comme [2] ? Notre article essaie d'apporter une réponse à ces deux questions. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The aim of this paper is to solve the chromatic puzzle arising from the behavior of adverbs of gradation and markers of intensity with color adjectives. Normally, if we take into account the ontological character of the entities they denote, we expect color adjectives to be gradable adjectives. In fact, as shown by sentences such as [1], this is not the case:[1] ? Paul a acheté un pullover très bleuColor adjectives take gradation only in very limited cases such as [2] :[2] C'était le printemps, le ciel était très bleuWhat explains the problem of color adjectives appearing in graded environments? And what explains that the constraint disappears in the case of combinations such as [2]? This paper tries to give an answer to these two questions. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TL_055_0009 |