Titre | La Queste del Saint Graal : vers l'apparition du paysage | |
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Auteur | Marie-Pascale Halary | |
Revue | Le Moyen Age | |
Numéro | tome 113, no 1, 2007 | |
Page | 69-90 | |
Résumé |
M.P. HALARY, La Queste del Saint Graal : vers l'apparition du paysage.Alors que le paysage, étendue de pays donnée à voir pour elle-même, ne « naît » véritablement qu'à la Renaissance, qu'en est-il dans la Queste del Saint Graal, roman du XIIIe siècle qui retrace le parcours de différents personnages à travers de multiples lieux ? De fait, le constant mouvement des chevaliers, le recours fréquent au topos et l'omniprésence des herméneutes (qui réduisent la description de la nature à un langage à déchiffrer) font qu'aucun paysage stricto sensu ne surgit : il s'agit, tout au plus, d'un décor pour l'aventure. Il semble toutefois qu'il existe aux marges de l'univers arthurien un espace dans lequel le paysage commence à émerger : dans les lieux de l'Ailleurs, de la sauvagerie, visités, en particulier, par Lancelot et Perceval, le regard porté par les personnages sur la nature est déjà esthétique. Ceci constitue donc bien une perception paysagère même si, ce qui importe, c'est la dimension spirituelle selon laquelle l'apprentissage de la contemplation de la nature s'inscrit dans un mouvement aboutissant à la contemplation du Graal. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Quest for the Holy Grail: The emergence of the Landscape.
Even though the landscape, a stretch of countryside to be viewed for its own sake,
was not truly “born” until the Renaissance, what can be said about it in the Quest
for the Holy Grail, a 13th century romance describing the journeys different characters make through a variety of places? In fact, the constant movement of the
knights, the constant references to topos and the omnipresence of hermeneutics
(which reduce the description of nature to a language that has to be deciphered)
mean that no landscape stricto sensu emerges: it is at best a question of the scenery for an adventure. Yet it seems that on the fringes of the Arthurian universe
the landscape does begin to emerge somewhere: in those places in the Wasteland,
savage lands, particularly those visited by Lancelot and Perceval, the characters
are already contemplating nature aesthetically. This is therefore a real perception
of landscape even if what matters is its spiritual dimension, in which learning to
contemplate nature is part of an impulse that leads to the contemplation of the
Grail. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RMA_131_0069 |