Titre | Witchcraft and Violence in Ghana : An Assessment of Contemporary Mediation Efforts | |
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Auteur | Shelagh Roxburgh | |
Revue | Cahiers d'études africaines | |
Numéro | no 224, 2016/4 Analyses et comptes rendus | |
Page | 891-914 | |
Résumé |
La violence liée à la sorcellerie en Afrique de l'Ouest attire actuellement d'une façon importante l'attention des médias internationaux. Souvent, la violence liée à la sorcellerie est dépeinte comme un phénomène récent ou en voie de croissance, en particulier dans la région du nord du Ghana où se trouvent les camps de sorcières notoires. Ces camps de sorcières sont souvent dépeints comme symbolisant la violence contre les femmes, et la violence-même est caractérisée comme étant le résultat inévitable de la croyance en la sorcellerie. Cet article problématise cette approche de la sorcellerie par une enquête de celle-ci en tant que réalité vécue complexe. Dans cette optique, nous évaluons les efforts des quatre institutions qui intercèdent à la sorcellerie au Ghana : l'État, les ONG, les organisations religieuses et les autorités traditionnelles. En se basant sur des entretiens avec ces quatre acteurs, ainsi qu'avec des victimes de la violence liée à la sorcellerie, cet article met en évidence le conflit épistémologique qui sous-tend les interventions contemporaines, qui ne parviennent pas à répondre à l'insécurité spirituelle que nombreux Ghanéens ressentent de façon quotidienne. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Witchcraft-related violence in West Africa is currently attracting significant international media attention. Often witchcraft-related violence is portrayed as a recent or increasing phenomenon, particularly in Ghana's Northern region where the infamous witch camps are located. These witch camps are often depicted as epitomizing violence against women and violence itself is characterized as the inevitable outcome of witchcraft belief. This paper problematizes this approach to witchcraft through an investigation of witchcraft as a complex, lived reality. Through this lens, the efforts of four institutions to mediate witchcraft in Ghana are assessed: the state, NGOs, religious organizations and traditional authorities. Based on interviews with these actors and victims of witchcraft-related violence, this paper highlights the fundamental epistemological conflict underlying contemporary interventions, which fail to address the spiritual insecurity that many Ghanaians experience on a daily basis. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_224_0891 |