Titre | La nature des addictions | |
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Auteur | Marc Valleur | |
Revue | Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions | |
Numéro | vol. 15, 2009/2 Addictions : entre scientisme et compassion | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 21-44 | |
Résumé |
La clinique des addictions conduit les praticiens à proposer des modèles plus ou moins opérants, mais toujours transitoires et épistémologiquement très fragiles, dans la mesure où ils relèvent à la fois d'approches scientifiques et d'approches de sens. Les chercheurs, eux, vont au contraire s'opposer, par méthode, à ce qui apparaît comme un éclectisme de mauvais aloi, et chaque approche « particulière », biologie, psychanalyse, psychologie cognitive, etc., va tenter de rendre compte de la totalité du problème addictif sans emprunts à des disciplines étrangères. Ce texte, en analysant quelques exemples de modélisations bien connues, historiques ou actuelles, tend à montrer qu'aucune ne parvient tout à fait à atteindre son objectif. L'auteur soutient qu'à titre au moins provisoire, un « dualisme méthodologique », empruntant des notions tant aux neurosciences qu'aux sciences humaines et sociales, est une position indispensable pour rendre compte d'une clinique des addictions. Ce « dualisme » concerne moins une opposition entre disciplines, sciences de la vie d'un côté, sciences sociales de l'autre, que la différence de regard entre des approches objectives, et une vision subjective de la problématique addictive. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Nature of addictions The clinic of addictions leads practitioners to propose models that are more or less operative, but always transitory, and epistemologically very fragile, insofar as they are dependent on both scientific and sense approaches. Contrariwise, researchers are opposing, by method, what they see as ill-advised eclecticism. Every “particular” approach (biology, psychoanalysis, cognitive psychology, etc.) is endeavouring to account for the entirety of the addiction problem, without borrowing from other disciplines. This paper, by analysing some examples of well-known historical or present-day models, suggests that none reaches its objective entirely. The author maintains that, at least provisionally, a “methodological dualism” borrowing notions both from neuroscience and the human and social sciences is a necessary position to account for a clinic of addictions. This “dualism” addresses less an opposition between biology and social sciences than the difference of outlook between objective approaches and a subjective vision of the addiction issue. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSYT_152_0021 |