Titre | Le concept des addictions sous l'angle de la génétique | |
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Auteur | Philip Gorwood, Yann Le Strat, Nicolas Ramoz | |
Revue | Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions | |
Numéro | vol. 14, 2008/3-4 Qu'est-ce qu'une addiction ? | |
Rubrique / Thématique | Dossier thématique : Journée de la SERT-Marmottan : (19 mai 2008) |
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Page | 29-39 | |
Résumé |
Des facteurs environnementaux et génétiques contribuent aux différences interindividuelles dans la vulnérabilité à initier une consommation, ou à devenir abuseur ou dépendant de divers toxiques. Le clivage entre ces deux sources de variance est largement dépassé. Il n'est plus question de savoir si l'un est plus important que l'autre, mais de plus en plus, grâce à l'approche de recherche d'interaction gène*environnement (G*E), comment ces deux facteurs de vulnérabilité s'organisent. Finalement, la recherche axée sur l'approche G*E revient à dire que si l'on a tellement de mal à percevoir les gènes explicitement impliqués dans la vulnérabilité au développement d'une dépendance, tout autant qu'est difficile de mettre en évidence les vrais facteurs de risque environnementaux (répliqués et spécifiques), la recherche d'une interaction entre ces deux facteurs pourrait être porteuse de résultats plus clairs. Plusieurs exemples seront ici détaillés, montrant combien, à la lumière des travaux en génétique, le concept d'addiction a évolué, pour se rapprocher de plus en plus de la clinique, de la pharmacologie et de l'épidémiologie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Environmental and genetic factors are all involved in the inter-subjects variability of the vulnerability to initiate, abuse or being dependent of additive substances. The clear-cut distinction between these two sources of variance is now old fashion. The question of which one id the most important is not an issue anymore, especially thanks to the recent approach based on genetic*environmental interaction. Usually, adding interaction is mainly leading to higher level of difficulties in research methodology. Instead, G*E interaction could be a fruitful approach, as if it has a significant impact, one could understand why it has been so difficult to find a gene, or an environmental factor, that is reliably and specifically involved in the risk of addictive disorders. Some heuristic examples are given in the following text, showing how the concept of addictive disorders changed in recent years due to the progress of researches devoted to genetics, more and more through their interaction with environmental factors. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSYT_143_0029 |