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Titre Clandestinité, économie informelle, logement improbable : vecteurs et freins de la mobilité des étrangers présents en Italie
Auteur Colette Vallat
Mir@bel Revue Espace Populations Sociétés
Numéro no 2, 1999 Les mobilités spatiales
Rubrique / Thématique
Articles
Page 317-327
Résumé Depuis peu terre d'accueil, l'Italie a une place spécifique dans le jeu complexe des migrations internationales. Elle est, pour certains, simple point de passage vers d'autres destinations ou lieu de pérégrinations saisonnières, mais, et c'est un fait récent, elle retient aussi, à terme, des populations qui une fois installées s'avèrent assez peu mobiles. Seuls leurs déplacements liés à l'emploi, intervenant lors de la première année de séjour, sont notables. Cette mobilité est d'échelle nationale ou régionale, elle permet une véritable redistribution des populations étrangères depuis les lieux de débarquement vers des pôles urbains de fixation. Là, la mobilité résidentielle d'échelle métropolitaine est tout à fait limitée par le faible stock de logements sociaux disponibles, par le statut des immigrants trop souvent clandestins, par leurs revenus économiques modestes et essentiellement tirés de l'économie informelle.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Illegal Immigrants, the formal Economy, and precarious Housing : Vectors and Limitations on the Mobility of Foreigners in Italy. Italy has only recently become a destination for immigrants, but it already occupies a particular position in the complex interplay of international migration flows. For some, Italy is simply a transit point on the way other countries or a popular tourist destination, but it has in recent times started to attract populations who move very little once they have settled somewhere. The only noteworthy example of mobility is when they look for work during the first year of their stay. They may move within the region or within the country as a whole, so that foreign populations are eventually redistributed from the various ports of entry to the urban centres where they tend to settle. Here there is little movement within the city, because there is little subsidised housing, because those concerned are illegal entrants and work mostly in the informal economy.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1999_num_17_2_1894