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Titre ‪Fighting to Leave or to Stay?‪ : ‪Migrant Workers, Redundancy and Assisted Return Programs During the Talbot Dispute, 1983-1984‪
Auteur Vincent Gay, Gabrielle Varro
Mir@bel Revue Travail et emploi
Numéro no hors-série, 2015
Page 7-30
Résumé La phase de restructurations dans l'industrie automobile à la fin des années 1970 et au début des années 1980 se traduit par une diminution massive des emplois les moins qualifiés. À l'usine Talbot de Poissy, la direction procède à des licenciements massifs, particulièrement en 1983, provoquant une grève d'un mois. Alors que le point de départ de celle-ci est le refus des licenciements, la défense de l'emploi et la survie de l'usine, l'épuisement de ces revendications conduit une partie des ouvriers spécialisés (OS) immigrés, premiers concernés par les licenciements, à réclamer une aide au retour dans leurs pays d'origine. Surgissant au milieu du conflit, cette demande oblige les différents protagonistes à se repositionner. Si les organisations syndicales sont, à des degrés divers, mal à l'aise avec une telle revendication, qui apparaît comme un renoncement à la lutte pour l'emploi, elles finissent pourtant par l'accepter. Le gouvernement de son côté y voit une opportunité ouvrant la voie à un nouveau dispositif d'aide au retour des travailleurs immigrés.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais
‪In the late nineteen seventies and early eighties, the restructuring of the French automobile industry caused a significant reduction in the number of unskilled jobs. When the Board of directors of the Talbot factory in Poissy near Paris announced its redundancy plan in 1983, a one-month strike was launched to defend the work site and oppose the dismissals. But as the demands remained unanswered, some of the unskilled migrant workers, the first to be threatened by the redundancies, called for financial assistance to return to their home countries. Arising in the middle of the conflict, the new demand forced the strikers to reconsider their positions. Though union activists were uncomfortable with the demand, which they viewed as a renunciation to fight for employment, they ended up accepting it. As to the French government, it saw it as an opportunity, creating a new system to encourage migrant workers to go back to their countries of origin.‪
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TE_HS02_0007