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Titre État et représentation politique dans l'Équateur contemporain : le cas des transporteurs syndiqués
Auteur Soledad Stoessel
Mir@bel Revue Cahiers des Amériques Latines
Numéro no 83, 2016 L'Équateur de Rafael Correa : transition postnéolibérale et conflictualité
Rubrique / Thématique
Dossier. L'Équateur de Rafael Correa : transition postnéolibérale et conflictualité
Page 33-51
Résumé L'article analyse les liens établis entre le gouvernement de Rafael Correa et les syndicats de transports au cours de deux premiers mandats du président équatorien (2007-2013). On s'intéresse particulièrement à la façon dont le gouvernement habilite la représentation de tels syndicats au sein de l'État. Une telle problématique fait naître deux thèses envisagées par la littérature spécialisée à l'heure de caractériser la révolution citoyenne. La première définit le gouvernement comme populiste et ignore ainsi l'ensemble des médiations sociopolitiques érigées entre le pouvoir politique et divers intérêts sociaux ; la seconde identifie la révolution citoyenne comme « anticorporatiste » sans prendre en compte l'ouverture des différents espaces et logiques de représentation et les arènes de négociation socio-étatique. Le cas des syndicats de transports révèle que la logique de représentation activée par le gouvernement ne répond pas seulement à la volonté présidentielle mais aussi aux « sélectivités » au cœur de l'État et aux pressions exercées « par le bas ».
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper studies the relationship between Rafael Correa´s government and the unionized carriers in Ecuador during 2007-2013. It gives special attention to the ways in which the government enables the political representation of the unionized carriers within the State. Such an issue questions two thesis that have been proposed by specialised literature when characterizing the Citizenship Revolution: that defining Correa's government as populist ignores the diverse social and political mediations that have been established between the social interests and the political power; and a second one that identifies the government as “anticorporation” failing to observe the different logics and spaces of representation which have been activated according to specific social and state negotiating fields. The case of the trade unions of transport reveals that the logics of representation enabled by the government are not only a result of presidential will but also of the “selectivities” at the center of the State and of the pressure exerted “from the bottom”.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://cal.revues.org/4450