Titre | L'étude des médias est-elle soluble dans l'informatique et la physique ? À propos du recours aux digital methods dans l'analyse de l'information en ligne | |
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Auteur | Franck Rebillard | |
Revue | Questions de communication | |
Numéro | no 20, 2011 Évoquer la mort | |
Rubrique / Thématique | Notes de recherche |
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Page | 353-376 | |
Résumé |
Les recherches portant sur l'information en ligne sont marquées par une certaine emprise des méthodes quantitatives et statistiques. Elles rejoignent pour partie une autoproclamée nouvelle science des réseaux, appuyée sur la physique et les mathématiques, ainsi que le plaidoyer pour des méthodes d'observation spécifiques (digital methods), tirant profit des capacités de traitement informatique et des matériaux numériques de l'internet. L'examen détaillé de tels travaux permet d'en cerner les apports (exhaustivité du corpus, représentation synthétique des résultats) et les limites (analyses parfois insuffisamment approfondies, catégorisations réductrices pour les besoins d'automatisation). Il fait également apparaître la nécessité de croiser les digital methods avec des méthodes plus classiques en sciences humaines et sociales, afin de saisir les multiples dimensions des phénomènes médiatiques. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Quantitative and statistical methods are more and more frequently used in online news research. They globally join both a larger theoretical frame based upon physics and mathematics – the so-called new science of networks – and a claim to create new digital methods. The latter are expected to catch the infinite digital materials available on the Internet ground and to make their automatic processing easier. Some of these works are examined in this article. Digital methods provide unprecedented massive datasets to media studies as well as convenient graphical tools for exploring them. But the counterparts of such advantages must be taken in consideration too : due to computing constraints, the initial categorizations are not always very relevant and they sometimes lead to insufficiently deepened analyses. These limitations call for completing digital methods with more usual methods from humanities and social sciences in order to improve the whole understanding of media phenomena. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://questionsdecommunication.revues.org/2148 |