Titre | « Dérapage » ou remise en cause de l'institution universitaire | |
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Auteur | Gilles Labelle, Éric Martin, Maxime Ouellet | |
Revue | Questions de communication | |
Numéro | no 23, 2013 Figures du sacré | |
Rubrique / Thématique | Échanges |
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Page | 251-260 | |
Résumé |
Selon nous, Arnaud Mercier décrit avec beaucoup d'exactitude la transformation que subit aujourd'hui la figure du professeur universitaire. Cela dit, il faut poser la question du sens de la transformation de l'Université : s'agit-il d'un « dérapage » ou est-ce la notion même d'institution universitaire qui fait l'objet d'une remise en question ? L'institution universitaire suppose une dialectique entre formes objectives et subjectivité ; en ce sens, elle illustre au mieux la dynamique propre à la modernité. Or c'est précisément cette dialectique qui est remise en question par la soumission de l'Université à des processus qui lui sont externes, qui entendent substituer à cette dialectique la faculté d'adaptation à des contraintes indiscutables. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In our opinion, Arnaud Mercier describes very acutely the new condition of the professor in the contemporary university. But we may ask the question: what is the meaning of this new condition? Should we talk of a slip-up? Or should we consider the possibility of a complete wipe out of the institution or of the idea of university? As this institution is based on a dialectic between objective forms and subjective freedom it may be considered as a milestone of modernity. This dialectic is precisely what is being threatened now, as the universities are more and more governed by external processes that call for professors to constantly adapt to constraints. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://questionsdecommunication.revues.org/8438 |