Titre | Charleroi, ville symptomatique et humaine, révèle des images urbaines réinventant L'Image de la Cité | |
---|---|---|
Auteur | Jean-Alexandre Pouleur, Ornella Vanzande | |
Revue | Espaces et Sociétés | |
Numéro | no 168-169, 2017/1-2 Ces villes dont on ne parle pas | |
Rubrique / Thématique | I. Ces villes dont on ne parle pas |
|
Page | 129-146 | |
Résumé |
Charleroi est une ville moyenne singulièrement peu analysée dans la littérature scientifique. Étonnamment, la médiatisation atypique de sa morphologie industrielle n'en stimule pas pour autant ces publications averties. L'image de la ville est encore souvent comprise selon la nomenclature construite par Kevin Lynch, à partir des villes de Los Angeles, Boston et Jersey City, qui n'est pas explicative pour Charleroi, autrement structurée que les villes à plan classique. Sur la base de la compréhension de la morphologie symptomatique de cette ville et de deux enquêtes auprès de ses usagers, la nomenclature des voies, limites, quartiers, nœuds et points de repère est remise en question. Une autre nomenclature, construite avec et pour les usagers, moins distante et moins froide, permet de partager une représentation plus proche de l'expérience humaine des villes : une manière de construire un patrimoine vécu commun, plutôt qu'une ville générique imposée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Charleroi, a medium-sized city in Belgium, has hardly been studied. It is reflected by the fact it is rarely mentioned in research publications. Surprisingly, the atypical media coverage of its industrial morphology is not stimulating enough for such publications. The city's image is often seen under Kevin Lynch's classification based on the cities of Los Angeles, Boston and Jersey City. But it is of little use for describing Charleroi, a city different of cities with a traditional structure. Based upon our understanding of the city symptomatic morphology and two surveys on its users, the existing classification of its paths, edges, districts, nodes and landmarks is questioned. A different classification, constructed with and for the city's users and not so remote and cold, allows us to come up with a representation much closer to users' human experience of their city. Using it, we will be able to build a shared heritage built on experience, rather than a generic city image imposed from outside. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESP_168_0129 |