Contenu de l'article

Titre Du public au privé ? Recompositions et dynamiques du travail syndical dans une très grande infrastructure de recherche
Auteur Élodie Béthoux, Camille Dupuy
Mir@bel Revue Sociologie du travail
Numéro vol.59, no 1, janvier - mars 2017 Les syndicats face aux transformations du secteur public
Rubrique / Thématique
Les syndicats face aux transformations du secteur public
Résumé Revenant sur l'histoire d'une très grande infrastructure de recherche francilienne, des années 1980 à nos jours, cet article analyse l'appropriation progressive, par les représentants du personnel et par la direction, pour la plupart issus du secteur public et fortement attachés à ce dernier, d'une logique de fonctionnement aujourd'hui définie par les règles du secteur privé. Elle reste toutefois nettement inspirée par la mission de service public que beaucoup, dans ce cadre renouvelé, accordent toujours à leur activité professionnelle. Ce cas permet de montrer que le cadre institutionnel dans lequel s'exerce l'activité syndicale, si important soit-il, ne détermine pas à lui seul les dynamiques syndicales. Face au changement de cadre réglementaire que marque le passage du public au privé, la continuité d'une activité pensée et vécue comme activité de service public joue comme force de rappel et explique la combinaison actuelle des registres du travail syndical.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The article analyses how the employee representatives and management of a large research infrastructure located in the Île-de-France region gradually learn how to use private rules when the entity's status switches from public to private. Reviewing the history of this synchrotron facility from the 1980s onward, the article shows how — in spite of this controversial privatisation — workers and managers alike remain attached to public-sector operating principles and continue to see their scientific activity as part of a public service mission. In consequence, current trade union activities mix public and private dynamics in an original way, indicating that they are less influenced by the company's legal status than by their continuing perception of the nature of their scientific activity.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://sdt.revues.org/529