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Titre De « Bedrogen » à « Partywise » : Des campagnes de sensibilisation pour la prévention des drogues dans la vie nocturne belge
Auteur Wouter Devriendt, Tom Evenepoel
Mir@bel Revue Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions
Numéro vol. 9, 2003/3 Fêtes sous influences
Rubrique / Thématique
Articles
Page 185-194
Résumé Dans plus de 30% des 10000 appels passés à «DrugLijn» (la ligne d'assistance téléphonique flamande en matière de drogues) les questions posées ont trait aux «party drugs». La méconnaissance des appelants à propos de l'ecstasy et des «party drugs» est parfois confondante. C'est à la suite de deux décès liés à l'usage de PMA, au cours de l'été 2001 en Belgique, que fut créée notre ligne d'assistance pour lancer une campagne d'information. Cette campagne de promotion de santé de la vie nocturne fut la première du genre en Flandre. Elle a été initiée en étroite collaboration avec les professionnels présents sur la scène «dance», avec lesquels nous avions noué des contacts les années précédentes. Le point de départ fut notre reconnaissance réciproque du phénomène «dance» comme style de vie positif et créatif pour une génération entière de jeunes, évoluant loin des frontières de l'industrie de la nuit. Les buts premiers étaient de sensibiliser et d'informer. «Tu ne sais pas toujours ce que tu prends» et «Informez-vous !» furent les principaux messages de cette campagne. L'information sur les «party drugs» et la réduction des méfaits y furent incluses, ainsi que le numéro de téléphone de «DrugLijn» pour un soutien individuel et de l'information. «DrugLijn» opta pour une stratégie de va et vient. La stratégie consiste à faire de la publicité dans les principaux magazines de «danse» et à distribuer des affiches, des autocollants et des dépliants dans les réseaux des médias consacrés à la vie nocturne. La stratégie consista, elle, à susciter l'intérêt des acteurs impliqués et à les inciter à prendre des mesures concrètes au plan local. Un mailing destiné au night club et au propriétaire de boutiques du circuit, de clubs et aux acteurs de prévention les invitant à commander du matériel de prévention concernant les «party drugs» leur fut adressé. 50% d'entre eux répondirent favorablement. La stratégie «pull» consistait également à trouver des partenaires pour s'impliquer dans une politique de prévention à long terme. Il en a résulté jusque-là des collaborations fructueuses, parmi lesquelles figure «I Love techno», le plus grand festival techno à l'intérieur de l'Europe.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSYT_093_0185