Titre | Le rituel initiatique et sa double fonction : symbolisation et socialisation | |
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Auteur | Henri Paumelle | |
Revue | Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions | |
Numéro | vol. 10, 2004/3 Rituels, initiation et thérapie | |
Rubrique / Thématique | Dossier thématique |
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Page | 91-96 | |
Résumé |
Les processus initiatiques et de guérison traditionnels ne
relèvent pas du rituel obsessionnel mais d'une mise en œuvre d'un processus
symbolique, dans une séquence évolutive, de résolution de l'angoisse dans une
perspective de socialisation. La symbolique de la naissance réactive également
les symboliques associées du meurtre, de la violence et de l'inceste sous une
forme originaire, archaïque. De l'isolement et de l'isolation ou de la
somatisation, l'initié, ou le patient, passe à la réintégration du mouvement
pulsionnel et de ses représentations associées dans le corps social. C'est
également un travail de transformation de l'image de soi, sous le regard de la
loi (et de son ou ses dieux, référents mythiques) dans sa soumission à l'acte
rituel. Sa répétition au regard du groupe, loin d'être un acte «magique »
infantile ou pathologique, en sera désormais la marque extériorisée. Le nom et
la marque sacrificiels sont liés au passage de la maladie à la santé ou de
l'enfance à l'état adulte et signes de reconnaissance par le groupe par
l'assujettissement à un dieu et à son mythe, en position de sujet face au
manque jamais comblé. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSYT_103_0091 |