Titre | Que peut apporter la sociologie dans le débat sur le jeu compulsif ? | |
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Auteur | Jean-Pierre Martignoni-Hutin | |
Revue | Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions | |
Numéro | vol. 11, 2005/2 Le jeu pathologique : quand jouer n'est plus jouer | |
Rubrique / Thématique | Dossier thématique |
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Page | 55-86 | |
Résumé |
L'intervention sociologique dans le débat contemporain sur le jeu
« compulsif » – domaine qui semble réservé aux approches psychologiques – se
situe sur quatre niveaux complémentaires. Le premier niveau concerne la
déconstuction (historique, épistémologique...) de l'objet « jeu excessif ». Le
deuxième niveau consiste à débattre scientifiquement sur le jeu « problématique
», afin de dégager les hypothèses sur lesquelles les spécialistes issus de
plusieurs disciplines (sociologues, anthropologues, historiens, psychologues,
psychanalystes...) pourraient se retrouver. Dans cette optique nous dégagerons
les caractéristiques de « l'hypothèse ordalique » (Valleur/Bucher) qui nous
apparaît féconde. Le troisième niveau de l'intervention sociologique
consisterait à problématiser et à réinterroger systématiquement les méthodes,
instruments de mesures et contextes dans lesquels s'inscrit, depuis de
nombreuses années déjà, le travail sur le jeu pathologique, notamment outre
Atlantique. Le dernier niveau du travail sociologique en direction du jeu
problématique permettra de définir les différents axes de recherches et
d'enquêtes « pluridisciplinaires » qui pourraient faire avancer la connaissance
sur « les rapports » que les joueurs entretiennent avec les jeux de hasard et
d'argent. Parallèlement à ce travail de déconstruction et de reconstruction, le
sociologue doit se faire l'historien de l'actualité récente du gambling
(notamment en ce qui concerne les casinos) car elle participe de la
construction du jeu problématique contemporain et de ses
représentations. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSYT_112_0055 |