| Titre | La puanteur du ressuscité | |
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| Auteur | Pierre-Olivier Dittmar | |
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Revue | Terrain |
| Numéro | no 66, automne 2016 Renaître | |
| Page | 172-187 | |
| Résumé |
La puanteur de Lazare lors de sa résurrection par le Christ pose un problème à l'image dans la longue durée. Comment représenter une odeur ? Comment exprimer la fascination d'un corps élu par le Christ mais qui n'en demeure pas moins repoussant ? Les premières représentations occultent la question de l'odeur pour présenter Lazare comme un nouveau-né, un renaissant entouré de langes. La période médiévale accentue la dimension sensible de l'image et fait de la puanteur du mort-vivant, désormais doté d'une apparence cadavérique, un élément saillant de cette iconographie. Après une période d'occultation, cette figure se dissémine pour travailler l'image du zombie dans la culture pop et devenir un procédé d'autoreprésentation pour les artistes. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Résumé anglais |
The stench of Lazarus, when Jesus raised him from the dead, has always been a problem: how can a smell be represented? How can the fascination one may feel for a body that although chosen by Christ remains repelling be expressed? In early representations, the question of smell is ignored and Lazarus is depicted as a new-born child in swaddling bands. In the medieval period, the sensory aspect of the scene is highlighted: the corpse-like figure of Lazarus clearly evokes the stench from a decaying body. After a period during which it was scarcely represented, the figure reappeared in multiple forms, and especially in pop culture with the image of the walking dead and as a process of self-representation for artists. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Article en ligne | http://terrain.revues.org/16050 |
