Titre | L'historiographie marxiste de la Révolution française dans le Japon de l'après-guerre | |
---|---|---|
Auteur | Yoshihiro Matsuura | |
Revue | Annales historiques de la Révolution française | |
Numéro | no 387, janvier-mars 2017 La Révolution française comme modèle et miroir (URSS, Chine, Japon) | |
Rubrique / Thématique | Articles |
|
Page | 163-180 | |
Résumé |
Le but de cet article est de comprendre les caractéristiques des études de trois historiens japonais (Kohachiro Takahashi, Michio Shibata et Tadami Chizuka), en les situant dans un contexte historique spécifique au Japon. En reprenant le point de vue du marxisme de l'école de Kôza qui avait critiqué les survivances des rapports féodaux au Japon, Takahashi proposa une interprétation unique de la Révolution, en considérant l'abolition totale de la féodalité réalisée par la politique montagnarde comme son essence. Shibata et Chizuka, malgré leurs critiques contre Takahashi, continuèrent à avoir deux points communs avec lui. D'une part, ils regardèrent jusqu'à la fin de leur vie la Révolution comme une révolution bourgeoise. D'autre part, ils continuèrent à accorder de l'importance à l'histoire comparative, notamment entre Meiji-Ishin et la Révolution française, en ayant en tête la question de ce que devait être la société japonaise. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
This article explains the characteristic features of the works of three Japanese historians, (Kohachiro Takahashi, Michio Shibata et Tadami Chizuka), situating them in a specific historical context in Japan. Taking the Marxist point of view of the school of Kôza, who had criticized the survival of feudal relations in Japon, Takahashi offered a unique interpretation by considering the total abolition of feudalism achieved by the political Montagnards as its essence. Shibata and Chizuka, despite their criticisms of Takahashi, continued to have two points in common with him. First, they considered until the end of their lives the Revolution as a bourgeois revolution. And second, they continued to accord an importance to comparative history, notably between Meiji-Ishin and the French Revolution, always having in mind the question of what Japanese society should be. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AHRF_387_0163 |