Titre | Les ZEP à l'horizon 2000 | |
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Auteur | Gérard Chauveau, Eliane Rogovas-Chauveau | |
Revue | Hommes et migrations | |
Numéro | no 1146, septembre 1991 A l'école, l'intégration, sous la direction de Alain Seksig | |
Page | 24-27 | |
Résumé |
En 1981, le ministère de l'Education nationale lançait une nouvelle opération de lutte «contre l'échec scolaire et les inégalités sociales devant l'école» : les zones et programmes d'éducation prioritaires. En 1989, on recensait officiellement environ 300 ZEP urbaines. Elles correspondent à des quartiers réputés difficiles ou défavorisés. Pour les choisir, les autorités de l'Education nationale ont, dans la plupart des cas, utilisé les indicateurs suivants : taux élevé de retards scolaires, difficultés socio-économiques de la population, forte présence d'élèves d'origine étrangère. Au moment où le gouvernement vient d'annoncer «la relance» de la politique des ZEP et simultanément des mesures éducatives en faveur de «l'intégration» des enfants issus de l'immigration et des groupes sociaux les moins favorisés, il nous a semblé intéressant de tirer de ces expériences quelques pistes de réflexion et de travail. La mise en place des ZEP a-t-elle permis — ou peut-elle permettre — d'améliorer sensiblement la réussite et l'insertion scolaires des élèves d'origine populaire ? A-t-elle été — ou peut-elle devenir — un instrument de promotion et de réhabilitation des «zones à risques» ? En encadré (p. 26), Michelle Gazai souhaite que la ZEP des Bosquets, à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), devienne un «pôle d'excellence». Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_1991_num_1146_1_1709 |